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28.8.17

Il n' y a pas que GOT dans la vie : 5 séries TV où les familles sont pires que les vôtres

Qu'ils aient lieu à l'occasion de fêtes traditionnelles où d'événements ponctuels, les réunions de famille sont souvent redoutés. Il faut dire que la promiscuité forcée avec des personnes dont on s'efforce de se tenir éloignés le reste de l'année n'est pas forcément le meilleur des délires. Sous prétexte de liens du sang, ce dernier risque ainsi de s'échauffer au détour d'une remarque politique ou d'être tout bonnement versé en cas de rappel de vieux contentieux...
Et pourtant, à quelques exceptions près – si vous en faites partie, "yako", comme on dit par chez moi –, vos familles sont bien plus fonctionnelles que celles des séries TV que je vais vous présenter.

Voici donc, pour combler le manque provoqué par la fin de la septième saison de Game of Thrones, un classement des séries où les rassemblements familiaux sont pires que les vôtres :

5- Kaamelott : la gloire de mon père

Si l'on retient essentiellement la saga chorale d'Alexandre Astier pour ses punchlines inimitables, il ne faut pas oublier que son histoire gravite autour d'Arthur, un héros qui se traîne un lourd passif familial. Il faut plutôt remonter au père d'Arthur, le fameux Uther Pendragon. Durant son règne, ce dernier fera la guerre à un de ses vassaux – Gorlois, le duc de Cornouailles – pour lui piquer sa femme, la "douce" Ygerne de Tintagel.
Il va arriver à ses fins en utilisant une potion de Merlin pour prendre l'apparence de Gorlois afin de se faufiler jusqu'au lit d'Ygerne, une nuit où celui-ci était sur le champ de bataille. Le plan se déroule encore mieux que prévu : le vrai Gorlois est tué au combat pendant qu'Uther prend du bon temps avec sa femme... Il se dit, de source non-officielle, que ce cher Gorlois est l'auteur de la toute première VDM de l'Histoire de la Bretagne. Uther prend alors Ygerne pour épouse et de leur union, naît Arthur, notre héros. Après ce départ tumultueux, cela aurait pu être le début une belle histoire MAIS...
- Uther Pendragon était légèrement fou et risquait de tuer son propre fils, s'il sentait en lui un rival : le petit Arthur va donc être envoyé à Rome où il trimera à l'armée, jusqu'à devenir Dux bellorum.
- Ygerne, même si elle l'aime (à sa façon), considère Arthur, comme un bâtard illégitime, conçu à cause de la tromperie d'Uther : elle ne manque pas de le lui rappeler en étant bien désagréable.
Anna / Morgane, fille de Gorlois, conçue avant le coup de pute de maître d'Uther Pendragon, l'a un peu mauvaise vis-à-vis de son demi-frère : sa haine n'aura de cesse de grandir au fil des ans.
Si Arthur peut se débarrasser de son épée Excalibur, c'est une autre confiture en ce qui concerne les fautes de son père. Et comme le linge sale se lave en famille, ce sont ses plus proches parents qui sont là pour les lui reprocher. Ça fait du bien de se sentir aimé et soutenu !

Bilan familial : Arthur est un personnage qui ne peut décidément compter sur personne dans sa vie, qu'il s'agisse de ses branques de chevaliers ou d'une famille composée d'un père crapuleux, d'une mère acariâtre et d'une demi-sœur qui complote à sa perte. Si l'on rit le plus souvent devant les pitreries des habitants de Kaamelott, l'extrême solitude d'Arthur – en fond – donne au show une touche mélancolique lui permettant de dépasser toutes les pastilles télévisuelles françaises.

4- Shameless : les kassos

Je ne peux pas vous dire ce qu'il en est dans la version américaine du show mais, dans la série anglaise d'origine, les Gallagher incarnent les aspects les plus sordides d'une famille à problèmes. Les aventures de ces banlieusards de Manchester sont de véritables spots de campagne fictionnels pour tous les partis politiques qui fustigent ces "salauds d'assistés qui n'en branlent pas une".
Et pour cause, Frank Gallagher est la parfaite incarnation du naufrage social : alcoolique, menteur et irresponsable, il laisse sa progéniture livrée à elle-même après l'abandon du domicile familial par sa femme. Le lien le plus fort qui unisse cette famille de cas sociaux semble être matérialisé par les aides sociales attribuées pour chaque enfant... Ceux-ci ont ainsi fini par devenir de vrais petits adultes "mal-formés", débrouillards et grugeurs, ayant chacun une raison plus ou moins forte de détester leurs géniteurs, Mais tout ce petit monde reste soudé pour pouvoir entuber au mieux la société. Bien sûr la cohabitation ne se fait pas sans heurts, allant des insultes à de véritables empoignades qui colleraient des migraines à Pascal le grand frère. Seule lueur d'espoir de la famille, Debbie fait office de bonne conscience / bonne fée, malgré son statut de cinquième née.
Mais tout n'est pas sombre dans Shameless : l'on assiste à des moments de liesse familiale, souvent partagés à l'occasion de la réussite d'arnaques permettant aux Gallagher de s'enrichir aux dépends de l'État ou d'autrui. La survie d'abord, le remords ensuite (pas sûr qu'ils en aient beaucoup...).

Bilan familial : S'il y avait une catastrophe conduisant l'humanité à une ère post-apocalyptique, les Gallagher survivraient sûrement grâce à leur absence de principes moraux et resteraient soudés, tel une meute de hyènes mutantes croisées à des cafards increvables.

3- Banshee : mon beau-père et moi

Je vous ai déjà exposé mon amour pour Banshee dans un article dédié à sa symbolique chargée, mais la série vaut également son pesant de cacahuètes au niveau des situations familiales tendues : durant les premières saisons, le héros anonyme doit retrouver son ex petite amie qui a refait sa vie alors qu'il était en prison – soit dit en passant à cause du père de celle-ci – sans juger bon de l'informer qu'ils avaient eu une fille ensemble. Et comme si ça ne suffisait pas, il va également devoir composer avec un ex beau-père mafieux bien vindicatif, du genre à offrir des séances de relaxation à base de pinces crocodiles sur les parties.
Si vous redoutez les tête-à-tête avec vos beaux-pères, alors que les vôtres sont comptables, imaginez un peu quand le père de votre dulcinée est un membre du crime organisé, un chouia psychopathe. Dans ce cas de figure, le seul cercle dans lequel vous risquez de rentrer, c'est celui du trou creusé en pleine nature et rempli de ciment à prise rapide. Bonne ambiance !

Si l'on ne peut pas choisir sa famille, pour ce qui est de la belle-famille, l'on pourrait croire qu'il existe une plus grande marge de manœuvre. Hélas, dans certains cas, elle fonctionne comme un parasite refusant de quitter son hôte, même après un contact peu prolongé...

Bilan familial : Le terme de belle-famille est parfois bien trompeur et à défaut de liens du sang, celui-ci peut couler à la suite de trop vifs désaccords. Dans ces cas-là, mieux vaut juste s'assurer – comme le héros de Banshee – que ce soit celui des autres qui se répande, plutôt que le vôtre.

2- Ray Donovan : le gardien de mes frères

Thomas N'Gijol l'a bien dit : "Dans toutes les familles, il y a un frère pourri et si vous ne le savez pas, c'est que c'est vous, le pourri". Le frère pourri, c'est un peu le mouton noir de la fratrie, celui qui se met dans des situations problématiques, qui traîne le nom de la famille dans la boue et que les autres frères doivent gérer. Dans le cas de Ray Donovan (Liev Schreiber), mauvaise pioche : il a deux frères "problématiques", même si le nom des Donovan n'a pas besoin d'être plus sali qu'il ne l'est déjà. Mieux encore, il doit gérer en plus le paternel le plus détestable que la fiction ait engendré à ce jour, j'ai nommé Mickey Donovan, incarné par Jon Voight, le père (jadis) problématique à la ville d'Angelina Jolie.

Avec des gènes irlandais et un tel environnement familial, rien d'étonnant à ce que notre cher Ray se retrouve avec un léger penchant pour l'alcool (le regarder écluser tout le whisky de Los Angeles, fait mal au foie) et la violence. D'autant plus qu'il n'est même pas l'aîné de la fratrie. Second dans l'ordre de succession, notre antihéros – qui a réussi à fonder sa propre famille dysfonctionnelle – n'a aucun moment de répit, au point de se demander s'il arriverait même à trouver le temps de mourir en paix. 
Les Donovan sont l'un des plus beaux exemples de familles maudites par les fautes du père, comme dans la mythologie grecque. Mais au lieu de se résigner, Ray va s'efforcer de contrecarrer sa funeste destinée, souvent sans succès, mais toujours le poing, la batte de Baseball ou le Glock 21 levé.

Bilan familial : qu'il s'agisse de la famille dans laquelle il est né ou de celle qu'il a fondé, Ray Donovan semble condamné à ne jamais trouver la tranquillité et l'on ne peut qu'être attendri par ce géant cabossé (et bien sapé), peu importe si sa manière de gagner sa vie flirte souvent avec l'illégalité...

1- Taboo : sister acts (naughty)

Nouvelle venue dans le paysage audiovisuel, la série britannique du scénariste Steven Knight (le créateur de Peaky Blinders, notamment) et des Hardy, père et fils, se place directement en tête de notre classement des représentations télévisuelles des familles dysfonctionnelles. Le personnage central, James Keziah Delaney – campé par un Tom Hardy tout en classe et en grognements – est l'enfant terrible d'une famille noble britannique qui revient d'Afrique pour assister aux funérailles de son père. Rien de bien anormal, me direz-vous, sauf que l'action se situe au début du 19e siècle, que les moyens de communication ne sont pas ce qu'ils sont aujourd'hui et que James Delaney – donné pour mort – n'aurait jamais dû recevoir de missive l'informant du trépas de son paternel.

Une diablerie qui sera suivie de bien d'autres, notre cher fils prodigue étant revenu d'Afrique avec de sérieux penchants pour les rites vaudou et la violence. Mais ce n'est pas tout, James Delaney ne respecte aucun tabou et semble plus motivé par sa passion incestueuse pour sa sœur, que pour l'héritage familial – des terres aux États-Unis – malgré les litres de sang et de boyaux (James tue VRAIMENT salement) versés pour le récupérer. Nous pourrions modérer notre désapprobation à cette envie de zouker sa frangine par le fait qu'il ne s'agisse QUE de sa demi-sœur, contrairement à ces cochons de Jaime et Cersei Lannister, mais ce point soulève un autre dysfonctionnement familial : la mère du héros, issue d'une tribu de natifs américains, a été achetée contre de la poudre à canon par le père de celui-ci, forcée à renier ses traditions pour vivre dans la société anglaise et – lorsqu'elle n'a plus été capable de le faire – a été internée dans un asile où elle est morte... Un cocon familial au top, vous disais-je !
Rien de sain ne se dégage de la famille Delaney, avec encore une fois les fautes d'un père rejaillissant sur son fils, mais cette fois-ci le rejeton semble bien parti pour assombrir encore plus le karma de sa lignée.

Bilan familial : Au jet de dés de la vie, les Delaney ont sorti un triple six des plus bouillants. Le père a acheté la mère comme un objet et la rendue folle au point que celle-ci a tenté de noyer son propre fils avant de mourir internée. Cela a sans doute un peu trop endommagé la caboche du petit James, qui aura comme objectif principal de travailler au corps sa sœur, en usant parfois de sorcellerie vaudou. Une famille définitivement "rated S for sheitanerie"...

Ndlr : Cette liste est bien entendu purement subjective et se base essentiellement sur mes considérations morales. Vous pouvez tout à fait trouver que zouker sa sœur durant son sommeil, grâce à la magie vaudou, est moins grave que d'utiliser ses gamins pour frauder les allocs. Si vous avez d'autres exemples de séries suivant des familles dysfonctionnelles, n'hésitez pas à me les indiquer, ici. Sur ce, bonne nouvelle saison de Game of Thrones !

1.8.17

Partez en vacances avec le hors-série Geek le Mag et ses vaisseaux mythiques

Juillettiste ou aoûtien, même combat quand il s'agit de partir en vacances : avant de profiter de la destination de rêve sélectionnée, il faut passer par la case trajet. Dans bien des cas, la citation de Philippe Pollet-Villard "Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout" est difficilement appréciable, lorsqu'il fait 35°C, sans nuages et que l'on voyage dans un véhicule non climatisé... d'où l'importance de bien choisir son carrosse. C'est ce que nous propose justement le numéro hors-série estival de Geek le Mag :
De classiques connus même du grand public comme le Faucon Millénium de Han Solo dans Star Wars, à des oubliés comme les vaisseaux de combat Starfury de Babylon V (un jour, je vous parlerai de l'affection particulière que j'ai pour cette série), les 96 pages du magazine emmènent le lecteur au bout de la galaxie en passant en revue le plus de vaisseaux possibles.
Mais ces vaisseaux cultes n'auraient jamais pu voir le jour sans les imaginaires de créatifs visionnaires, qu'il s'agisse des concepteurs d'univers comme Jean-Claude Mezières, le papa de la saga Valérian et Laureline (sous le feu des projecteurs et des critiques, en ce moment) ou de l'illustrateur de renom Manchu (le design de l'Odysseus d'Ulysse 31 et moult fabuleuses couvertures de romans SF). Deux fiertés bien françaises, parmi les sept étoiles internationales mis en avant dans ce numéro, présenté comme un guide de découverte accessible à tous.

Il est ainsi possible de se cantonner aux anecdotes sur tel ou tel vaisseau fictionnel ou alors de pousser la curiosité jusqu'à approfondir les concepts scientifiques sur lesquels ils reposent, ou encore de suivre l'évolution de leur design au fil de l'avancée des effets spéciaux, au cinéma.
En définitive, ce numéro hors-série de Geek le Mag, que l'on se dore la pilule sur la plage ou que l'on soit justement bloqué dans les bouchons d'un chassé-croisé estival. Encore un bel exemple de ce que l'édition en financement participatif est capable de produire en terme de contenus de qualités. N'hésitez donc pas à le commander en version physique – à 9,99 € – ou numérique – à 8,99 € – ou à vous rendre chez un marchand de journaux le proposant à la vente.

31.7.17

[Breaking News] Luc Brunschwig va scénariser un film live Albator !

Je ne fais pas de news habituellement, mais les éléments qui me parviennent sont bien trop importants pour être passés sous silence : un film live Space Pirate Captain Harlock (plus connu en France sous le nom d'Albator), adapté de l'œuvre du maître Leiji Matsumoto est prévu pour 2020 ! C'est en tout cas ce qu'indique la capture d'écran ci-dessous et quelques informations glanées de source sûre :
S'il est encore trop tôt pour commencer à imaginer ce que pourrait être le film, j'ai pu avoir la confirmation qu'il s'agirait d'un film live scénarisé par Luc Brunschwig, le prolifique auteur derrière le rajeunissement réussi de Bob Morane, en bande dessinée. Côté réalisation, c'est le Belge Olivier Van Hoofstadt, papa de l'OVNI humoristique Dikkenek et des scènes d'action échevelées de Go Fast, qui est pour l'instant pressenti. Quant à la production, si Miwako Fujioka et Marc Sessego, sont certes des noms peu connus, mais ils semblent avoir également un film Galaxy Railways – lui aussi tiré d'une œuvre de Leiji Matsumoto, sur les rails (pardon, c'était trop tentant).
Quelques semaines après l'annonce d'un futur film Nicky Larson, réalisé par Philippe Lacheau (les Babysitting, Alibi.com...), ce nouveau projet d'adaptation – plus réjouissant, de par la solidité de l'auteur en charge du scénario – ne fait que confirmer que les créatifs européens biberonnés à la culture japonaise n'ont qu'une hâte, lui exprimer leur amour sur pellicule !

Source : IMDB

19.7.17

The Road Ahead Is Golden : un petit moment de grâce signé Jon and Roy

Je fais une pause dans la création de ma playlist de mon trajet Le Mans – Mont-de-Marsan, en bagnole, pour parler d'un groupe qui revient souvent dans sa composition. Il faut dire que leur dernier album, The Road Ahead Is Golden, est parfaitement taillé pour les road trips posés. Ça tombe bien, c'est ce qui m'attend, bien calé sur mon siège passager, tandis que ma conductrice pestera parce qu'il n'y a pas de Bruno Mars dans la playlist. Tant pis pour elle, elle n'avait qu'à avoir un compte Spotify Premium et à me battre à la bagarre. Bref. Pour bien vous mettre dans l'ambiance de l'album, rien de mieux que le clip de Runner, la première piste de l'album : 
Sympa, n'est-ce pas, ce filtre sépia et cette gratte folk accompagnée par la bonne voix chaude et rocailleuse qui va bien ? Une véritable invitation à laisser vagabonder son esprit... pour trois petites minutes ?! Parce que oui, les composition de Jon Middleton, Roy Vizer, Louis Sadava ne sont jamais bien longues...

Alors, c'est si grave d'écouter des chanteurs précoces ?

Objectivement non, parce qu'il vaut mieux avoir un court condensé de bonheur que de subir de longues minutes de souffrance auditive. Mais bon, il faut avouer que cela laisse un arrière goût de service minimum, comme si le groupe s'était dit à chaque chanson "c'est bon, les gars, on les a accroché, on passe à la prochaine !"... Attention, encore une fois, des services minimum comme cela, on aimerait bien en écouter plus, surtout que le groupe a su cultiver un univers musical onirique, qui se décline d'ailleurs graphiquement, au travers de clips inspirés. Celui de Get Myself a Gun (sur l'album Homes), a d'ailleurs été réalisé par leur compatriote canadien, l'animateur et dessinateur Jesse Davidge. C'est un petit moment de bonheur mélancolique que je vous propose de (re)découvrir :

Sur ce, je vous laisse, je dois préparer mon road trip et trouver de quoi combler les 4h50 de route restant après les trente minutes de bonheur fugace de ce The Road Ahead Is Golden  :