C'est fou comme un bon clip contribue à rendre un bon son encore meilleur. La première fois que je m'en suis rendu compte, c'était sur Black or White de feu Michael Jackson dont je guettais les diffusions du clip à la TV comme s'il s'agissait d'un épisode de mes dessins animés préférés. Depuis, j'ai une tendresse particulière pour les artistes soignant leurs univers visuels. C'est justement une des caractéristiques de BIG Junior, la formation lyonnaise de Hip Wave (courant entre Hip Hop et New Wave, inventé par le groupe), dont le nouveau clip Born to Cry est un vrai bonbon bien punchy.
En moins de quatre minutes, le réalisateur Arthur Fanget a fait de petites merveilles sur ce clip dont les chorégraphies martiales ridiculisent les scènes d'action hypocalcémiques de la série Iron Fist de Netflix, tandis que le quatuor lyonnais accompagne la narration de rythmiques, tantôt mélancoliques, tantôt entraînantes.
Mais c'est quoi leurs bails de Hip Wave, là ?
Quand j'ai lu la définition du Hip-Wave, je dois avouer qu'un rictus narquois s'est d'abord dessiné sur mon visage de marketeux habitué aux concepts inventés juste pour mieux vendre sa lessive. Et puis, j'ai écouté attentivement Osiris, le nouvel EP de BIG Junior et oui, il y a bien quelque chose de New Wave dans ces compositions électroniques planantes, tandis que la manière de poser les lyrics se rapproche de celle des chanteurs de Rap ou plutôt de RnB à la Justin Timberlake (on l'imagine d'ailleurs taper ses petits pas de BG sur le morceau Jump Zone de l'EP Osiris).
Crédit photo : la page Facebook de BIG Junior et Thomas Saminada
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